Lorsqu’on ne s’y connait pas en matière d’immobilier, on ignore souvent que l’achat immobilier peut être un parcours semé d’embûches. Lorsque de grosses sommes sont en jeu, il faut redoubler de vigilance pour ne pas se retrouver dans de sérieuses difficultés financières.
Lisez attentivement cette information qui vous donne les erreurs classiques à éviter lorsque vous achetez une maison.
Quoi de plus enthousiasmant que l’idée de devenir propriétaire ? Il est bien vrai que c’est une aventure émotionnellement prenante. Mais lors des premières visites, il faut savoir calmer ses ardeurs et peser le pour et le contre. S’il s’agit de votre résidence principale, il faudrait que vous puissiez vous projeter dans le bien. Le bien est-il assez spacieux pour accueillir votre petite famille ? Dispose-t-il des aménagements que vous recherchiez au départ ? Quelle est l’ampleur des travaux à réaliser ?
C’est le résultat d’un manque profond de préparation de votre projet immobilier. En achetant un bien immobilier, vous devez vous demander si vous arriverez à le revendre au minimum à son prix d’achat.
Seulement, un bien mal situé a de fortes chances de voir sa valeur se déprécier au fil du temps. Si vous achetez dans une zone très peu attractive, vous aurez énormément de mal à le revendre par la suite.
Sur le marché immobilier, il existe de nombreux biens vendus à un prix largement inférieur à leur valeur intrinsèque. Mais rechercher avant tout à acheter le bien le moins cher sur le marché vous expose à de nombreux risques. De ce que nous savons du marché immobilier, les biens sous-évalués cachent souvent de mauvaises surprises : travaux très importants à effectuer, vices cachés, mauvaise situation géographique, etc.. Leurs propriétaires ont tellement de mal à les vendre qu’ils sont contraints de brader les prix pour avoir d’éventuels acheteurs.
Est-ce vraiment ce type de biens que vous recherchez ? Êtes-vous à l’aise avec tous ces inconvénients ? Si c’est le cas, allez-y ! Mais si vous recherchez avant tout à réaliser un investissement sûre, nous vous déconseillons de vous positionner sur ce type de bien.
Acheter une maison, c’est devoir faire face à de nouvelles charges.
Cette taxe est collectée par les collectivités communales et a pour objectif de financer les dépenses publiques des communes : entretien routier, financement des équipements sportifs culturels, etc..
Cette taxe est collectée une fois dans l’année, durant le dernier trimestre et peut s’appliquer au propriétaire comme au locataire d’un bien. En effet, c’est l’occupant du bien au 1er janvier de l’année qui paie la taxe. Si le bien est votre résidence principale et que vous l’avez acquis en cours d’année, c’est l’ancien propriétaire qui sera redevable de la taxe. Mais il est possible de payer la taxe au prorata en fonction du temps effectif d’occupation.
Sur le même principe que la taxe d’habitation, la taxe foncière est collectée une fois dans l’année, et permet d’alimenter les caisses des collectivités. Cependant, elle ne concerne que le propriétaire du bien au 1er janvier de l’année en cours. Toujours est-il que vous pouvez payer la taxe conjointement avec l’ancien propriétaire au prorata. Mais cela doit figurer sur le compromis de vente de manière explicite.
Bien souvent, le paiement de ces charges est source de litiges entre propriétaires dans les immeubles en copropriété.
Ces charges sont collectées par un syndic de copropriété et permettent de financer les dépenses d’entretien des immeubles. Voici quelques postes de dépense pris en compte :
Les espaces verts, le nettoyage des couloirs et des escaliers, l’entretien et les réparations de l’ascenseur, l’évacuation des déchets ménagers, certains impôts et assurances, le salaire du concierge ...
Lorsque des grands travaux viennent à être réalisés, les budgets sont votés en assemblée sans tenir compte des situations financières individuelles. Cela aboutit bien souvent à des charges de copropriété trop importantes qui peuvent vous fragiliser. Pour mieux vous préparer, n’oubliez pas de demander des compte-rendus d'assemblée ainsi que les derniers rapports de copropriété au propriétaire du bien.
En vous rendant directement en banque pour négocier un prêt immobilier, vous risquez tout simplement de payer le prix fort. Lorsque vous ne savez rien du prêt immobilier, vous ne pouvez pas négocier de manière équitable avec un expert du domaine. Il vaudrait mieux laisser la négociation à un professionnel.
Les courtiers en prêt immobilier sont des experts du crédit qui comparent les offres de prêt immobilier du marché afin de vous obtenir l’offre la plus adaptée à votre projet et votre profil emprunteur. Leurs partenariats bancaires leurs permettent d’obtenir des taux préférentiels et des conditions d’emprunt plus favorables. Ils vous aident ensuite à constituer un dossier conforme aux attentes des banquiers et se chargent eux-mêmes d’envoyer votre dossier en banque. Mais sachant que les courtiers immobiliers ont des honoraires d’environ 1 500 € en moyenne, vous pouvez vous tourner vers des courtiers en ligne qui vous fournissent tous ces services allant de la simulation de votre prêt immobilier, sans déplacement et sans engagement jusqu'à la signature chez le notaire.